Val-d’Or (Québec), 1979
Interprète (violon)

Véritable touche-à-tout du violon, Charles-Étienne Marchand explore l’instrument sous ses différentes facettes et dans des contextes scéniques variés. Sa curiosité le mène à élargir ses horizons musicaux tant du côté de la musique contemporaine que de l’interprétation des répertoires baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. Il est par ailleurs fortement intéressé par les convergences avec d’autres formes d’arts.

En tant que chambriste, on a pu l’entendre au Festival Orford et au sein de l’Ensemble Chorum, dont il est membre fondateur. Il a été violon-solo de l’Ensemble Contemporain de Montréal et il s’est produit ponctuellement avec différents ensembles québécois, dont Les Violons du Roy, l’Orchestre symphonique de Québec et l’Orchestre de chambre McGill. Au théâtre, il a interprété la partition originale de Denis Gougeon dans Le Moine noir de Tchekhov, mis en scène par Denis Marleau (Centre national des Arts du Canada, UBU), une pièce qui a tourné en France et en Belgique, puis il a joué pour Une Adoration de Nancy Huston, mis en scène par Lorraine Pintal (Théâtre du Nouveau Monde). Avec Quartango, dont il a été le violoniste pendant près de trois ans, il s’est notamment produit en solo avec l’Orchestre symphonique de Montréal et le Buffalo Philharmonic Orchestra, dans la série estivale du San Francisco Symphony à Davies Hall, ainsi que dans plusieurs séries et festivals au Canada, aux États-Unis d’Amérique et au Guatemala. Avec cet ensemble, il a reçu le Prix Opus Interprète de l’année 2007-2008 décerné par le Conseil québécois de la musique. De cette collaboration est né le disque El fuego, sous étiquette Justin Time. Par ailleurs, à diverses occasions avec des formations variées, on a pu l’entendre sur les ondes de Radio-Canada/CBC. En avril 2010, il se joint au Quatuor Bozzini.

Charles-Étienne Marchand a reçu l’essentiel de sa formation musicale au Conservatoire de musique du Québec, d’abord à Val d’Or avec Silviu Parlea, puis à Montréal auprès d’Anne Robert, où il a reçu le Prix avec grande distinction à l’unanimité. Il a par la suite poursuivi ses études à l’Académie Tibor Varga à Sion en Suisse auprès de Gyula Stuller, en plus de participer à de nombreux stages de perfectionnement.

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