À 11 ans, Donatienne Michel-Dansac entre à la maîtrise de l’Opéra de Nantes et participe aux diverses productions scéniques pendant plus de huit saisons, souvent en tant que soliste. En 1985, elle est admise première nommée et à l’unanimité du jury au C.N.S.M. de Paris où elle obtiendra son Prix de chant en 1990. Elle a participé à plusieurs sessions à la Fondation Royaumont, notamment avec Rachel Yakar en 1990, et avec Lorraine Nubar en 1994 et 1995.
En 1988, elle a interprété Laboryntus II de Luca Berio sous la direction de Pierre Boulez avec l’Ensemble Intercontemporain. Depuis, elle est l’invitée de nombreuses formations et festivals français et étrangers. Une étroite collaboration avec l’Ircam depuis 1993 lui a permis de créer de nombreuses œuvres: Philippe Manoury (en écho), Pascal Dusapin (Roméo et Juliette), Luca Francesconi (Etymo), Mauro Lanza, Hans Tutschku, Georges Aperghis (Machinations)…
En janvier 2003, elle a participé à la création à l’Ircam et à l’enregistrement de Voi(rex) de Philippe Leroux. À l’automne 2001, elle a créé l’intégrale, jamais réalisée à ce jour, des 14 Récitations pour voix seule d’Aperghis, au Konzerthaus de Vienne.
Ne souhaitant pas se spécialiser dans une époque musicale, Donatienne Michel-Dansac interprète la musique baroque française, italienne et allemande (avec les Arts Florissants…), romantique et classique (en récital avec Vincent Leterme).
En 2002, avec l’ensemble Sic, elle a créé Entre chien et loup, œuvre écrite et mise en scène par Georges Aperghis à l’Opéra de Nancy. En 2003, elle a interprété mysteries of the macabre de Ligeti avec l’Orchestre de Paris dirigé par Sylvain Cambreling, ainsi que Weltparlament de Karlheinz Stockhausen. En 2004, elle a interprété Laborintus 2 de Luciano Berio avec l’EIC, et reprendra en mai prochain Tourbillons et calmes plats, spectacle pour voix seule de Georges Aperghis, sur des textes d’Olivier Cadiot au CCAM de Nancy mis en scène par le compositeur.
En 2004, elle a interprété Avis de tempête, nouvelle création scénique de Geoges Aperghis, à l’Opéra de Lille.