La canadienne Marie-Josée Simard entreprend l’étude du vibraphone à l’âge de onze ans. Elle continue sa formation au Conservatoire de musique de Montréal et devient la première femme diplômée en percussion au Canada, obtenant un premier prix à l’unanimité. Elle se perfectionne par la suite à Londres, sous la direction de James Blades et Michael Skinner, et à New York auprès du réputé marimbiste Leigh Howard Stevens. Son engagement profond pour l’avancement de sa discipline a retenu l’attention de plusieurs compositeurs réputés qui collaborent régulièrement avec elle et qui ont composé plus de 25 œuvres pour elle, toutes radiodiffusées ou enregistrées et largement diffusées au Canada et à l’étranger. Ayant elle-même transcrit plus d’une quinzaine de pièces pour ses instruments de prédilection, soit le marimba, le vibraphone et le xylophone, Marie-Josée Simard a grandement contribué à élargir le répertoire pour percussions. Sa discographie (6) démontre son habileté à interpréter aussi bien des œuvres contemporaines que du répertoire plus traditionnel. Parmi ses nombreuses prestations publiques, mentionnons le concert donné en 1984 par l’Orchestre symphonique de Toronto en l’honneur de la reine Élisabeth II et du duc d’Édimbourg, lors duquel elle fut soliste invitée, et le concert bénéfice pour le Metropolitan Opera de New York où elle représentait, en 1992, le Canada. Reconnue comme une interprète exceptionnelle des instruments de percussion, Marie-Josée Simard a été entendue dans de nombreux concerts au Canada, au Mexique, à Paris, à New York, en Pologne et en Belgique, ainsi qu’en tournée en Corée et en Chine, et s’est forgée une réputation d’excellence sur les scènes nationale et internationale depuis maintenant 25 ans.
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