La soprano Rebecca Woodmass sait capter l’imagination de son public grâce à la joie qu’elle exprime, à son ouverture d’esprit et à sa voix cristalline. Polyvalente et intrépide, elle s’est produite autant dans les salles de concert que sur les quais du Métro de Montréal, chantant des classiques passés comme contemporains ainsi que des œuvres des répertoires celtique et populaire.
Titulaire d’un diplôme d’artiste en interprétation vocale de l’École de musique Schulich de l’Université McGill, sous la direction d’Aline Kutan et de Michael McMahon, Mme Woodmass peut compter sur un calendrier bien rempli de performances en musique contemporaine, notamment des premières et des réinterprétations. Elle s’intéresse aux projets qui bouleversent les habitudes ancrées dans le libéralisme léthargique tels que la première en 2014 de l’opéra de Pierre Michaud, Le rêve de Grégoire, en collaboration avec la compagnie Chants libres et la SMCQ. Elle a interprété l’œuvre de Kota Nakamura présentée en finale du projet Art Loop, qui visait à combler l’écart physique et culturel empêchant toute collaboration créative. En mai 2015, elle en sera à sa troisième collaboration avec Chants libres, et à sa première avec la compositrice et musicienne Kristin Nordeval, à l’occasion de la création d’un opéra articulé autour de Patricia Isasa, jeune activiste argentine enlevée et torturée, dont la première est prévue en 2016.
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